« Les Climats » à Paris : un des meilleurs restaurants de ma vie

Ecrit le avril 22, 2014 dans Cuisine, Sortie | 11 commentaires

Un article dédié aux plaisirs de la bouche puisque j’ai eu l‘honneur et l’avantage d’être invitée dans un restaurant absolument divin à Paris : « Les Climats », dans le 7ème arrondissement.

Honnêtement, je crois pouvoir dire sans me tromper qu’il s’agit d’un des meilleurs restaurants de toute ma vie. Sincèrement.

Les Climats, restaurant à Paris

Les Climats, un restaurant à tester absolument !
A Paris dans le 7ème

Pour tout vous dire, bien que piètre cuisinière je suis une très grande gourmande. Je suis habituellement facilement comblée avec des mets plutôt simples (comme par exemple l’omelette aux respounchous),  mais ne rechigne pas devant un étoilé. J’ai juste tendance à être agacée par les salamalecs qu’il peut y avoir autour.

Bref.

Tout ça pour dire que j’étais ravie de cette invitation, mais me demandais comment serait l’environnement. J’ai été comblée. Sur toute la ligne : c’était une véritable explosion de saveurs !

Des mélanges audacieux, des goûts tout à fait différents, des associations de saveurs dont on ne soupçonne même pas que cela puisse être possible… ce restaurant nous a offert un véritable voyage gustatif !

L’arrivée au restaurant

Un accueil plutôt chic : grande entrée, plafond haut, Chef de salle plutôt guindée…
On nous installe dans un silence respectueux… je crains le pire !

La chef de salle nous indique alors un petit tabouret pour déposer sac à main et vêtements… et comprend aussitôt à nos mines dépitées qu’elle va pouvoir passer sur un registre plus détendu.

Nous choisissons nos mets : ce sera le « Menu Initiation » avec ses 6 plats. Rien que ça !

Le sommelier

Un sommelier tout à fait charmant nous apporte la carte des vins – que dis-je, le Grimoire des vins, pavé de 150 pages au moins ! – et… nous choisissons ensemble un Santenay Beauregard qui accompagnera divinement toute la dégustation.

On s’offre même un petit clin d’oeil collectif à Jack Beauregard (cf. « Mon nom est Personne » pour les incultes)… et l’ambiance se réchauffe définitivement avec le sommelier et la chef de salle ^^ !

Les entrées : nous éveillons doucement notre palais

Nous attaquons le repas avec 2 mises en bouche : un sablé au parmesan et des gougères au curry, mais surtout des gnocchis au velouté de girolles et jambon italien, véritable régal.

Arrivent ensuite une première entrée avec un nez très marin et iodé (dorade, couteaux et crevettes grises), très fin, puis la seconde avec un foie gras aux fruits confits et aux câpres rôties. Et, bizarrement, ce sont surtout les fruits confits et les câpres qui me sont restés en mémoire…

Les plats : les saveurs prennent le contrôle

1er plat : un bar d’une finesse inégalée agrémenté d’une délicate purée de petits pois.

Petite précision, après le foie gras, j’ai eu une légère crainte en me demandant si je n’avais pas encore eu les yeux plus grands que le ventre, mais ce bar s’est chargé de me faire oublier mes inquiétudes.

Le 2ème plat était quant à lui une véritable tuerie (et pourtant, après la finesse du précédent, je pensais qu’on avait déjà atteint un sommet) : un onglet de boeuf black Angus d’une tendreté absolument exceptionnelle avec un assortiment de betterave.

Ce mélange sucré avec la viande était parfaitement dosé : le plat est parti en un clin d’œil !

onglet de boeuf - Les Climats

Onglet de boeuf black Angus – Les Climats

Fromage et desserts : le summum de la gourmandise

Je vous avoue qu’à ce stade, j’étais déjà bien repue.

Mais non, j’ai encore réussi à déguster non seulement l’époisses au sorbet de poire (le sorbet adoucit tout à fait le fromage : je n’aurais jamais cru pouvoir avaler ça !) mais aussi les 2 desserts aux saveurs inouïes :

  • un mélange d’agrumes amers qui, une fois en bouche, vous procuraient encore une toute nouvelle saveur
  • une galette de Chocolat fondu sur un sablé au chocolat qui, contrairement à ce qu’on aurait pu imaginer, surprenait à chaque nouvelle bouchée.

Et enfin quelques mignardises dont une au fenouil : le chef ne vous laisse pas une seconde vous reposer sur vos acquis, tout est toujours un renouvellement des goûts.

Une soirée divine et fraîche

On est bien loin de la cuisine traditionnelle légèrement poussiéreuse que l’on peut croiser dans les médias : il n’y avait rien de grandiloquent aux « Climats », c’était simplement raffiné et délicieux, avec de réelles bonnes surprises gustatives.

Ajoutez à cela un personnel tout à fait charmant et agréable et vous avez, selon moi, toutes les cartes en lain pour vous faire plaisir et passer une excellente soirée !

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus : http://lesclimats.fr/  

 

Sur ce, l’été approchant, j’ai légèrement mauvaise conscience, donc je repars lire les 10 règles pour être bien dans son assiette !

++

11 Commentaires

  1. J’ai déjà eu l’occasion d’y aller et c’est vrai que se s’y sent très bien, et que la cuisine y est exquise. Ça sent la première étoile!

    • Oui, en effet, je suis bien d’accord avec vous ! ^^

  2. Les restaurants de bourges ont toujours ce raffiné outrancier. Pour certains endroits, les pantins articulés en costume casse un peu les bonbons. Il suffit juste de les congédier poliment. Excellent pour les régimes notamment au vu des portions. Mais c’est bien de manger fin et peu, car de temps en temps cela ne fait pas de mal. Pas de mal bouffe, juste du premier choix, peaufiné par l’art de la table. Ok! on note : LES CLIMATS dans PARIS 7. J’ai habité le 15ième, dommage…

    • Oui, c’est vraiment délicieux et pas du tout obséquieux, j’insiste !
      Franchement, 2 semaines après, j’en garde encore un souvenir ému (ou pas loin) 🙂
      Teste, tu me diras ?

      • PS : Pas de LOL, très peu de majuscules… wahouuuu, quels progrès ! Bravoooo !

  3. J’essaye de te plaire comme je peux… allez je le lâche > Lol
    Ma foi. Dès que je retourne à PARIS. Cela va me coûter cher.
    Mais seul moins (Lol) Faudrait que je t’invite en fait (sourire)
    Merde! je savais bien que c’est un truc qui peut me coûter cher
    PARIS c’est le TGV, le restau… A moins que je dorme chez toi après (Lol+)
    En tout bien, et avec honneur maison bien de chez soi. Echanges de privilèges

  4. Mais je déteste le fromage … précisons le. Note le bien Marylin!

    • Hé, on se détend, Laurent, hein… ^^

  5. C’est à dire? … je peux le comprendre de façon très différente. Tu t’adresses à moi sur mon mail pour du plus explicite. Aah oui (je comprends) … ben, c’est bien ça la FRANCE et les françaises. Suffit qu’une fille soit pas célbataire ou qu’un mec est en couple et toi tu n’as pas le droit d’espérer ou de proposer. On est mal … En fait c’est un pays à fuir (Lol) Si on ne veut pas rater sa vie quoi. A PARIS c’est certes plus simple, plus anonyme (avoir la paix des curieux, des malsains, des médisants) « Pour vivre heureux, vivons cachés » c’est connu. Trop peu appliqué. A tort

    • Ouh lààà, tu t’enflammes ? ^^
      Te mail, reste zen !

  6. Je suis zen. Je suis zen tel un lotus égaré dans un épisode de Tintin. Zen comme le nem servi chez le chinois du coin. Je suis un rouleau de printemps chantant. Zen comme un japonais qui prend en photo une coupe de framboise fraîches. Comme un disque de Zazie dans le Métro (Lol) « Zen soyons zen » de zazie herself. Je zen personne en disant cela, si? Marylin sans Manson c’est mieux. Mention spéciale pour une blonde

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